Avec le directeur musical Ben Glassberg, Lotte de Beer, directrice artistique du Volksoper de Vienne, cherche à faire le pont entre tradition et renouveau, nostalgie et utopie. Sa vision est la suivante :

« Mon objectif est que le Volksoper devienne la maison des artistes et celle du public. Un endroit où les spectateurs se laissent séduire, sont invités à la réflexion et peuvent rire sans retenue. »

Les conditions sont idéales puisque la diversité et la proximité avec le public sont inscrites dans l'ADN de l'établissement. Nulle part ailleurs l'opéra, l'opérette, la comédie musicale et la danse ne se retrouvent sur une seule et même scène – même pas à Vienne ! Nous avons hâte de découvrir de nouveaux artistes et de nouvelles œuvres, et de retrouver nos chouchous.

© WienTourismus/Gregor Hofbauer

Temps forts de la saison 2024/2025

Un programme vaste et diversifié vous attend de nouveau en 2024/2025, avec notamment dix premières. En voici les temps forts :

• La liberté est l’une des points centraux dans Carmen, opéra de Georges Bizet.
• Dans Les Noces de Figaro de Mozart, un jeune ensemble met en avant les thèmes du sexe et du pouvoir.
• L’opéra Alma de la compositrice israélienne Ella Milch-Sheriff présente Alma Mahler-Werfel en tant que mère.
• Dans une mise en scène par Jan Philipp Gloger, avec Harald Schmidt et Robert Palfrader, L’Auberge du Cheval-Blanc de Ralph Benatzky se transforme en satire du tourisme.
• Vedettes de l’opérette Princesse Czardas d’Emmerich Kálmáns : Annette Dasch et Daniel Schmutzhard.
• Nouvelles comédies musicales : dans Follies, comédie musicale de Stephen Sondheim, des stars - incarnées notamment par Drew Sarich - se lancent dans une rétrospective de leurs succès passés sur scène. My Fair Lady est en cours de réadaptation. Au casting : Paula Nocker, Markus Meyer, Manuel Rubey et Karl Markovics.
• Le Ballet national de Vienne interprète KaiserRequiem, (Requiem de l’Empereur), fusion entre L’Empereur d’Atlantis de Viktor Ullmann et du Requiem de Mozart, ainsi que Kreationen (Créations) des trois jeunes chorégraphes Alessandra Corti, Louis Stiens et Martin Chaix.

Pour le jeune public

Près d’un quart du public du Volksoper a moins de 30 ans, c’est pourquoi le programme du Junge Volksoper (« jeune Volksoper ») se renouvelle sans cesse. Les trois premières de la saison 2024/2025 :

• Sur des chansons de Jacques Brel, La Guerre des boutons raconte l’histoire de bandes rivales d’enfants.
• Le chien de Nurejew (Nurejews Hund) possède un don mystérieux.
• La nouvelle génération de l’Opernstudio (studio d’opéra) du Volksoper de Vienne se produit pour la première fois et vous présente Le Cochon enchanté (Das verzauberte Schwein) de Jonathan Dove.

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200 ans de Johann Strauss

Le Volksoper de Vienne fête lui aussi le 200ème anniversaire du roi de la valse, Johann Strauss fils (1825-1899). La Chauve-Souris de Strauss est un classique et incontournable du programme. C’est avec cette opérette la plus connue au monde que les viennois célèbrent traditionnellement le réveillon du Nouvel An. La Chauve-Souris ne figure pas uniquement au programme du Volksoper ou de la nouvelle année.

Précisément le jour du 200ème anniversaire du compositeur (samedi 25 octobre 2025) aura lieu la première de l’opérette de Johann Strauss Une nuit à Venise. Joyeux anniversaire !

Le 29 novembre 2025 aura lieu la toute première représentation de Aschenbrödel (Cendrillon), une nouvelle opérette familiale avec musique inspirée du ballet éponyme de Strauss.

Lieux viennois liés à Strauss

L'histoire de l'établissement

Le Volksoper de Vienne a ouvert ses portes en 1898 pour fêter le jubilé impérial et était alors exclusivement voué à la représentation de pièces de théâtre. En 1903, opéras et singspiels furent intégrés à la programmation. Des chanteurs et chanteuses célèbres dans le monde entier comme Maria Jeritza, Leo Slezak et Richard Tauber se sont produits ici, et Alexander Zemlinsky est monté sur scène en tant que chef d'orchestre.

Pour certaines opérettes et comédies musicales, des surtitres en anglais permettent aux visiteurs non germanophones de mieux suivre le fil de l'action car, après tout, « Le monde entier aime l'opérette ! »